dimanche 17 septembre 2023

Journées du patrimoine 2023 : Saint Fiacre

Bonjour mon lecteur,

Si vous êtes de Limay, n'hésitez pas à franchir la porte de l'église Saint-Aubin, riche d'histoire et gardienne de bien des trésors.

Parmi eux se trouve une mignonne petite statue qui représente saint-Fiacre avec une pelle à la main.
Ermite vivant il y a fort longtemps, Fiacre s'était retiré dans la forêt de Brie vers Meaux en Seine-et-Marne et avait fait de son ermitage un hospice dans lequel il distribuait aux pauvres les fruits et légumes qu'il y cultivait ; c'est ainsi qu'il est devenu le Saint des maraîchers et autres jardiniers de l'Ile-de-France.
Des personnes ont pris l'habitude d'effectuer un pèlerinage vers le lieu de vie de Saint-Fiacre pour obtenir la guérison de certains de leurs maux car, après la mort de l'ermite, on lui reconnut quelques vertus guérisseuses.


Limay, comme les autres villages de la région, doté de coteaux ensoleillés, était prédisposé à la culture des vignes, omniprésentes et qui produisaient un vin apprécié du bon roi de France Henri IV en personne. Celui qui n'était pas vigneron était tonnelier ou marchand de vin... Mais la nature n'a pas toujours été clémente avec les ceps de la région, comme le 13 juillet 1788 où le ciel s'est mis à gronder et à pleurer des grêlons ayant atteint huit centimètres de diamètre ; le vent a soufflé à 150 km/h. Les tuiles se sont cassées ou se sont envolées, les vitres ont été brisées, des arbres déracinés, des moulins détruits, des flèches d'églises ont été jetées sur le sol, des animaux et des personnes ont été blessés et tués... alors, bien sûr, les vignes ont été déchiquetées... jetant la misère sur Limay et toute la région. Bien d'autres épisodes de ce genre ont eu lieu au fil du temps, mais la nature n'a pas été la seule ennemie des vignerons et le développement du chemin de fer n'a pas été un ami pour la région, surtout à partir de l'invention du "wagon foudre" qui a permis de faire venir jusqu'à Paris du vin de partout. L'augmentation de la demande a poussé les exploitants à abandonner la qualité au profit de la quantité. Bien entendu, les maladies de la vigne se sont aussi invitées, comme le phylloxéra, arrivé en 1861-1863, du Mexique jusque dans le Gard, qui s'est peu à peu répandu partout.


Pour toutes ces raisons, les vignerons de Limay se sont alors tournés vers les cultures maraîchères... d'où la présence dans l'église du village, de la petite statue de saint-Fiacre, représentation un peu naïve, cependant bien aimée des habitants.
Saint-Fiacre est fêté le 30 août et les jardiniers de Limay ont pris l'habitude de sortir, en grande pompe, la statue le dernier week-end d'août, et de processionner à travers le village, Saint-Fiacre bien installé sur un char fleuri prenait l’air, escorté par les maraîchers du village, vêtus de leurs plus beaux habits et arborant fièrement leur bannière ; les enfants, heureux, se joignaient à ce joyeux défilé.

 

J'espère que cette petite histoire de Limay vous plaît.

À bientôt. 

Catherine Livet

 "Les Poilus de Limay"


Livre 16 x 24 cm - Dos carré collé - 337 pages - Nombreuses illustrations - Auteur : Catherine Livet pour la collection "Destins d'ancêtres" de Becklivet - Imprimerie Messages Sas. ISBN 9782493106018 - Dépôt légal mars 2022 - Sortie le 29 mars 2022

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mercredi 22 mars 2023

Noyés à Mézières

Le 03 juillet 1781, le curé de Mézières, préside à l'inhumation d'un homme, inconnu, âgé d'environ 50 ans, trouvé noyé dans la rivière de Seine. Pour pouvoir enterrer ce malheureux, le curé a dû attendre l'autorisation du prévôt d'Epône et de Mézières. Nicolas février, Nicolas Carlu, Eloy Desmou et Antoine Héloin, présents, ont signé l'acte.

L'enquête, rondement menée, a fait la lumière sur l'identité de la victime ; il s'agit de Jean Dagory, fils de Jean et époux de Marie Andrieux,  vigneron de la ville des Mureaux.

L'eau si nécessaire à la vie peut se montrer bien cruelle... et les habitants le savent bien qui ne s'étonnent pas vraiment d'une noyade. Voici un nouvel exemple.

Le 27 juin 1730, le curé de Mézières a inhumé Antoine Serre, noyé mais, là aussi, il avait fallu qu'une enquête soit menée pour déterminer s'il s'agissait d'un accident... ce qui était le cas ici et le procureur du roy a donné promptement l'autorisation d'enterrer le malchanceux.

À bientôt,

Catherine Livet

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jeudi 22 décembre 2022

Sully

Bonjour mon lecteur,


Le 22 décembre 1641, Maximilien de Béthune, duc de Sully, également, entre autres titres, marquis de Rosny (sur Seine), meurt à Villebon, en Eure-et-Loire. 

Il était né le 13 décembre 1559, probablement au château de Beuron, car les bâtiments de Rosny, pas très éloignés, n'étaient pas en état d'être habités à cette époque.
C'est certainement vers 1595 que Maximilien de Béthume fait élever des bâtiments neufs sur l'emplacement d'une ancienne demeure fortifiée.

Militaire, protestant, compagnon et conseiller d'Henri IV, il avait prévu, lorsqu'il était, en 1599, grand voyer de France (responsable, entre autres choses, des routes royales) de faire faire une beauté à notre bon vieux pont de Limay (de Mantes). Mais les travaux ne seront réalisés que bien plus tard, après l'assassinat d'Henri IV (1610).

Le château de Rosny reste un certain temps la propriété d'un représentant de la famille de Béthune puis il passe entre plusieurs mains avant d'être racheté, en 1818, par le duc de Berry et son épouse.

D'importants travaux de remaniements sont alors entrepris par Marie-Caroline, veuve du duc de Berry assassiné le 14 février 1820, mais la duchesse sera contrainte à l'exil en 1830 ; elle ne reviendra pas à Rosny cependant, l'ombre du présumé fils du duc de Berry et d'Amy Brown, dont l'existence poserait bien des problèmes, rodera sur le Mantois.... mais, je vous en parlerai une autre fois...

La grande page suivante de l'histoire du château de Rosny s'écrit avec la famille Lebaudy qui fait l'acquisition de la propriété en 1869.


Les Lebaudy tiennent leur fortune de l'industrie sucrière, mais ils marqueront les esprits pour bien d'autres raisons comme : 

  • la politique, 
  • la chasse à courre ou encore 
  • "Le Jaune", le dirigeable que les frères Lebaudy font voler pour la première fois, à partir de Moisson, à une dizaine de kilomètres de Rosny, en novembre 1902.

 



Voici un extrait du tome 1 de "Les Poilus de Limay" où j'évoque le fameux dirigeable :

 



À bientôt pour un nouvel épisode de l'histoire de Limay et des environs.

Catherine Livet

"Les Poilus de Limay"
Tome 1
Livre 16 x 24 cm - Dos carré collé - 337 pages - Nombreuses illustrations - Auteur : Catherine Livet pour la collection "Destins d'ancêtres" de Becklivet - Imprimerie Messages Sas. ISBN 9782493106018 - Dépôt légal mars 2022 - Sortie le 29 mars 2022

Vous pouvez vous procurer "Les Poilus de Limay"

  • auprès de votre libraire préféré ;
  • en téléchargement, pour la version numérique, sur Amazon ;
  • en me rendant visite 6 rue de l'Eglise 78520 Limay (Je suis généralement présente les après-midis, du lundi au vendredi) ou en le commandant à ma maison d'édition : LIBRAIRIE 
 Vous pouvez également emprunter "Les Poilus de Limay" à la médiathèque de Limay.




mercredi 21 décembre 2022

La bande à Bonnot et le cambriolage du bureau de poste de Limay

 Bonjour mon lecteur,

Le 21 décembre 1911, avait lieu le premier hold-up motorisé de l'histoire. Le préfet Lépine identifie les gangsters qui n'ont pas fini de faire parler d'eux... Nous connaissons encore bien la "Bande à Bonnot".

Il me vient l'envie de vous raconter l'histoire du cambriolage du bureau des postes de Limay.

Le matin du 08 décembre 1911, un homme arrive au 28 rue Nationale à Limay ; c'est l'adresse du bureau
des postes depuis le 10 janvier. Cet homme est venu apporter le courrier arrivé pendant la nuit à "Mantes-Gare" mais, lorsqu'il s'approche de la porte, il constate qu'elle est ouverte... Il file ventre à terre chercher la receveuse, Melle Lecoq, qui loge à une encablure. Elle accourt et ne peut que confirmer que le bureau vient d'être cambriolé.

Après avoir remis un peu d'ordre, Melle Lecoq dresse l'inventaire, très précis, de ce qui a été volé.


 

Les gendarmes, puis M. Mouliet, commissaire de police et M. Grévin, brigadier, ouvrent l'enquête... Impossible de retrouver les coupables... qui seraient au nombre de trois...

Ce n'est qu'après sa mort, le 15 mai 1912 - après l'assaut donné contre la maison de Nogent-sur-Marne où il était retranché avec son complice René Valet -  grâce à un carnet retrouvé sur lui, que la justice pourra déterminer qu'Octave Garnier, de la bande à Bonnot, était l'un des auteurs du cambriolage du bureau de poste de Limay et du vol commis le lendemain, 09 décembre 1911, dans la maison de M. Trochu, rue d'Alsace à Mantes.

Garnier, né le 25 décembre 1889 à Fontainebleau, était parti en Belgique pour échapper au service militaire ; il y était recherché pour cambriolage, vol d'une voiture avec meurtre du chauffeur, etc. Il était déjà associé à Valet et était recherché, au même titre que Jules Bonnot, pour vol qualifié en mars 1911.
Il rentre alors en France, avec sa maîtresse, Marie Vuillemin dite "Marie la Belge" qui, bien qu'arrêtée en mai 1912, sera acquittée et remise en liberté à l'issue du procès de la bande à Bonnot, en février 1913.

À bientôt pour un nouvel épisode de l'histoire de Limay.

Catherine Livet

"Les Poilus de Limay"
Tome 1
Livre 16 x 24 cm - Dos carré collé - 337 pages - Nombreuses illustrations - Auteur : Catherine Livet pour la collection "Destins d'ancêtres" de Becklivet - Imprimerie Messages Sas. ISBN 9782493106018 - Dépôt légal mars 2022 - Sortie le 29 mars 2022

Vous pouvez vous procurer "Les Poilus de Limay"

  • auprès de votre libraire préféré ;
  • en téléchargement, pour la version numérique, sur Amazon ;
  • en me rendant visite 6 rue de l'Église 78520 Limay (Je suis généralement présente les après-midis, du lundi au vendredi) ou en le commandant à ma maison d'édition : LIBRAIRIE 
 Vous pouvez également emprunter "Les Poilus de Limay" à la médiathèque de Limay.

Crédit photos : Liste des objets volés à la poste de Limay : Producteur du document : État/Service régional de police judiciaire de Versailles - Lieu de conservation : Archives départementales des Yvelines - Cote 1373W 1 - Licence ouverte. Portrait Octave Garnier : Domaine public, photo prise lors d'une arrestation de Garnier, probablement en 1908. - Poste de Limay : Tout droit réservé.

mardi 20 septembre 2022

Journées du Patrimoine : Les Célestins de Limay

 [...]

Laissons derrière nous les bords de Seine, traversons précautionneusement les grandes artères et faufilons-nous vite dans les rues anciennes qui nous parlent de l’histoire de Limay dans les Yvelines. Nos regards se portent sur les hauteurs de la ville où domine une grande bâtisse carrée qui est nommée « château des Célestins »… N’est-il pas normal pour des moines portant un nom si évocateur de vouloir bâtir leur maison sur les hauteurs, au plus près de la voute céleste ? A dire vrai, d’autres raisons ont fait qu’il y a longtemps… très longtemps, une communauté religieuse s’est établie dans le village… Fermons les yeux, oublions ce château… concentrons-nous, tentons de nous souvenir de nos manuels scolaires… voilà, nous y sommes presque… des réminiscences d’histoire de France assaillent nos neurones… Les Valois, les Plantagenêts… la guerre de Cent ans… Charles V… le mythique chevalier Du Guesclin… Mais oui, nous y sommes totalement… en plein Moyen Age ! Et oui, il y avait des Anglais sur ce territoire dont nous parlons… Charles V dit « le Sage », est le premier fils de roi à porter le titre de Dauphin, il est le fils de Jean dit « le Bon » ; Charles II de Navarre qui sera appelé « le Mauvais » réclame, entre autres choses, le trône de France, il a de grandes possessions en Normandie, il s’allie pendant quelques années avec les Anglais dont le roi, Edouard III Plantagenêt, a aussi revendiqué le trône de France et c’est même, pour un temps, proclamé roi de France, ce dernier a pour fils Edouard qui restera dans l’histoire sous le nom de « Prince noir » et qui infligera une cruelle défaite aux Français, en 1356...

[...] 

Charles V charge Bertrand Du Guesclin de reprendre la vallée. Le chevalier fait le siège de Rolleboise également aux mains des Anglais mais il s’avère que la prise de cette forteresse ne va pas se faire en un jour alors, dans le même temps, il est décidé de prendre la ville de Mante...

 [...] 

Laissons là ces querelles et profitons du calme revenu à Limay car la paix ne va pas durer et les Anglais reviendront, dans quelque temps, arpenter le village… 
En attendant, regardons encore les hauteurs sur lesquelles se trouve notre château des Célestins… Avant qu’il ne soit construit, il y avait déjà quelques habitants qui vivaient dans une saine solitude près de la source vitale qui s’appelle la Carrelée qui alimenta Mante incapable, repliée derrière ses murs, d’être autonome pour ses besoins primordiaux.  Cette présence humaine est attestée dès l’an 1363 et confortée en 1367 par l’érection d’une chapelle en l’honneur de Sainte-Christine. Charles V, désireux d’installer des moines Célestins dans la région, en acquit les droits ainsi que ceux sur ses dépendances. Il dédie le monastère à la Sainte Trinité qui est dès lors symbolisée par trois fleurs de lys indissociables.

La charte qui régit la fondation du monastère des Célestins à Limay revêt une importance particulière puisqu’elle précise l’emploi des trois fleurs de lys qui deviendront le symbole officiel du royaume de France… 

Charte de fondation des Célestins de Limay (1)

 A suivre,

Catherine Livet

Vers les sources de Limay

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Crédit photo : (1) Archives départementales des Yvelines - Clergé régulier XIIe-XVIIIe - Cote 41 H 1-78

dimanche 18 septembre 2022

Journées du Patrimoine : Les ponts entre Limay et Mantes

 

Moulins, pêcheries, etc.

Vieux Pont et pont Perronet

Seine, quais, gel et inondations

[...]
 
D'après gravure : vue de 1787 (1)
Concentrons-nous, forçons notre mémoire, souvenons-nous des gravures, des films... que nous avons pu voir et imaginons notre bon vieux pont grouillant de vie... les charrettes, les carrosses, les voitures à bras, les cavaliers, les piétons et même les gens d'armes qui, depuis le Moyen Âge, se rendent d'un point à un autre du royaume... se croisent, se dépassent pendant que les mariniers manœuvrent de main de maître,

serpentent entre les bateaux, se faufilent entre les pieux sur lesquels reposent les constructions qui s'accrochent de tout leur poids sur le pont comme ces maudits moulins qui sont si utiles à certains et qui sont si gênants pour d'autres... une chose est sûre encore de nos jours, il est évident que meuniers et bateliers ne faisaient pas bon ménage... Accidents et accrochages sont monnaie courante tant au-dessus qu'en dessous du pont, on s'invective, on s'injurie...
Mais bien d'autres sujets de discordes existent encore comme les droits de péage, ceux sur l'exploitation des pêcheries... on réclame, on se plaint, on fait dresser procès-verbal sur procès-verbal... 

Il est déjà si vieux ce bon pont... il rend pourtant tant de services aux habitants de Mante comme à ceux de Limay... il faut continuellement l'entretenir, le réparer...  Il paraît que, déjà, en 1658, deux maîtres généraux des œuvres de maçonnerie et de charpenterie des bâtiments du Roi alertaient ainsi : "... dix-sept arches nécessitent des travaux immédiats : voussoirs à remettre, avant becs à rebâtir, parapet de pierre de taille à poser, voûtes à refaire, etc."


Malgré les protestations, le pont du côté de Mante va tout de même être démantelé ; la fondation va débuter en 1757 sous la direction de l’ingénieur Hupeau mais voilà que les travaux vont cesser en 1759 à cause de la guerre de 7 ans qui oppose le Royaume de France aux Anglais  -pas que mais c’est une autre histoire- et puis, Monsieur Hupeau décède et voilà que Jean Rodolphe Perronet est nommé premier ingénieur du roi… le pont de Mante sera sa première réalisation à ce titre et les travaux vont reprendre, par la grâce de Dieu, en mars 1764 : «  … L’an 1764, au commencement du mois de mars, l'on a repris la construction du pont laissée au mois de décembre 1759. [...]

A bientôt !

Catherine Livet 

Vers les sources de Limay

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Crédit photo : (1) Reproduction de gravure. Légende : "Vue prise sur les bords de la Seine du pont de Mantes à 12 lieux de Paris en 1787" - Fonds iconographique de la Commission des antiquités et des objets d'art. Cote 2F 160/5 - Archives départementales des Yvelines - Adaptation pour Becklivet

samedi 17 septembre 2022

Journées du patrimoine : les sources

Crédit photo 1
Crédit photo 2

Des coteaux de Limay, bruissante, jaillit la vie. Les habitants s'abreuvent, sans restriction, à la source, conscients de posséder la plus grande des richesses : l'eau ! Pure et abondante, elle coule, joyeuse et généreuse... pour les habitants de Limay, au contraire des habitants de l'autre côté de la Seine, car Mantes ne peut qu'envier une telle opulence... Les sources n'aiment pas la rive gauche et la ville, si proche et si rivale, claquemurée, restera longtemps, pour son approvisionnement en eau potable, dépendante de Limay qui respire à pleins poumons et étanche sa soif à l'envie. 

Limay, fière, indépendante, libre comme le loup dans les grands espaces, face à Mantes, obéissante, dépendante, repliée derrière ses enceintes comme le chien réfugié à la niche...

L'histoire de la distribution de l'eau n'a pas été pour autant un long fleuve tranquille... Un jour, elle vous sera contée...

L'abreuvoir de la carte postale ci-dessous était situé en bas de la rue de la Faïencerie, au croisement de la rue des Saules et de la rue Blancagneau (aujourd'hui rue Clémenceau).

Jeu des 7 différences 

Retrouverez-vous les 7 différences entre la photo du haut et celle du bas ?

Solution du jeu

A bientôt !

Catherine Livet 

Vers les ponts entre Limay et Mantes

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Crédits photos : Photo 1 :  Congerdesign et Mohamed_Hassan pour Pixabay, modifiées par Becklivet - Photo 2 : couleur-1195798 pour Pixabay - Photo de l'abreuvoir : Montage Becklivet